Outre l’information génétique, les facteurs environnementaux jouent un rôle important dans la structure et la fonction du système nerveux, ainsi que dans l’apparition et le développement de certaines maladies du système nerveux.
Un environnement enrichi (EE) peut non seulement favoriser le développement normal des neurones en renforçant la neuroplasticité, mais aussi jouer un rôle dans la réparation des nerfs en rétablissant les activités fonctionnelles lors d’une lésion du système nerveux central (SNC) par des adaptations morphologiques, cellulaires et moléculaires dans le cerveau. Les différents stades de développement après la naissance réagissent à l’environnement à des degrés divers.
Cependant, l’interaction complexe de nombreuses voies de signalisation et de facteurs de régulation avec des facteurs environnementaux peut entraîner une plasticité inadaptée. Par exemple, le stress dans l’environnement de vie est un facteur de risque pour les maladies mentales liées au développement et la neurodégénérescence liée au vieillissement, comme la dépression, la schizophrénie et la maladie d’Alzheimer.
La maturation du SNC nécessite l’achèvement de la neuroinduction, de la prolifération, de la migration, de la construction de circuits neuronaux et de la myélinisation, dont certains existent à un moment donné, tandis que d’autres s’étendent sur l’ensemble du processus de développement.
Au cours du développement, le réseau neuronal du cerveau des mammifères est sensible à l’expérience et à l’environnement, et fait preuve d’une grande plasticité. La stimulation de l’environnement est associée à un état de plasticité cérébrale accrue.
Les changements dans l’apparence du cerveau ont également conduit les scientifiques à explorer les structures microscopiques. L’influence de l’EE sur le nombre de cellules dans le cerveau adulte remonte à 1964. Une étude visant à déterminer si l’EE augmente le nombre de neurones n’a révélé que la genèse de neurogliacytes.