LIVING LAB’
Le jardin enrichi peut-il participer d’une démarche préventive de développement de troubles neurocognitifs majeurs?
Y-a-t-il un stade au-delà duquel les bénéfices attendus d’un jardin enrichi ne soit plus significatif ? Ou convient-il d’adapter et d’enrichir spécifiquement un jardin en fonction de l’évolution de la maladie et en particulier de stades sévères ?
Ce jardin a été implanté à proximité du bâtiment Framingham qui accueille les services de gériatrie aigüe et de soins de suite et réadaptation gériatrique. Les patients de ces services en sont donc les usagers principaux. Ce dispositif de recherche est complété par des partenariats avec des institutions gériatriques (EHPAD, nursing homes) en France et en Europe.
Ainsi, ce maillage multi-centrique permet de multiplier les expériences et affiner les connaissances relatives au rôle de l’environnement physique sur la santé. Les questions de recherches abordées concernent autant l’usage et la fréquentation du jardin thérapeutique enrichi (fréquences minimales et optimales des visites), l’impact d’une interruption de la fréquentation due aux conditions météorologiques et enfin le rôle de l’éducation thérapeutique du patient (ETP) sur la participation volontaire aux ressources du jardin thérapeutique enrichi.